Depuis le 30 août, les travailleurs des secteurs recevant du public ont l’obligation de présenter un pass sanitaire. Selon les données du ministère du travail, se sont environ 1.8 million de salariés qui sont concernés par l’obligation de présenter ce sésame pour continuer à exercer leur profession. A défaut, ces travailleurs peuvent déposer des congés payés, des RTT ou des jours sans soldes jusqu’à la présentation du pass. L’employeur peut également décider d’affecter un salarié à un poste qui ne sera pas en contact avec le public. Le salarié doit en tout cas être convoqué après 3 jours d’absence.
Et dans le bâtiment ?
La dernière mise à jour (la 15 ème depuis un an) du « Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de construction en période d’épidémie de Covid-19 », intègre l’évolution législative relative à la mise en place du pass sanitaire. C’est la « bible » des professionnels de la construction.
Savoir composer avec le contexte
Le pass sanitaire n’est pas obligatoire pour les salariés du bâtiment, mais les travaux s’effectuent parfois dans des zones où celui-ci est obligatoire ou peut être exigé par le client, le cas pour les hôpitaux, ou tout établissement recevant du public, restaurants, administrations etc.). Un maître mot pour s’y retrouver dans la jungle des contraintes et autorisations : composer avec l’esprit de la loi, les exigences des clients le statut vaccinal des salariés. A noter toutefois que les travailleurs du bâtiment sont dispensés du fameux blanc-seing si les travaux ont lieu ont lieu dehors des espaces accessibles au public ou pendant les horaires de fermetures.